Son but est d’encourager la sortie en plein air des animaux et de soutenir une part élevée d’herbe pâturée dans la ration des bovins. À noter que cette mesure facultative est destinée uniquement aux bovins et buffles.
Les points-clé de la mesure, en assez bref :
© Grangeneuve
Les 70 % de la ration estivale seront calculés sur la surface de pâturage accessible. Contrairement à la SRPA où la surface minimale de sortie est fixée à 4 ares/UGB, la surface minimale pour la « mise au pâturage » sera différente entre chaque exploitation ! Pour les organes de contrôle, ce sera la valeur indicative pour la mise en oeuvre. Cette surface est dépendante des facteurs suivants :
Selon les informations de l’OFAG et à titre indicatif, il faudra assurer l’accès à près de 23 ares de pâturage pour une vache produisant 7’500 kg de lait avec 750 kg de concentrés sur des pâturages de plaine à 100 dt MS/ha. Il en faudra plus de 30 ares si les pâturages ne produisent que 75 dt MS/ha en plaine.
Il en faudra au moins 31 ares pour une vache à 9’000 kg de lait et 1’000 kg de concentrés sur des pâturages intensifs d’altitude à 80 dt MS/ha. Bref, les besoins en surface ne seront pas identiques partout, et même si le mode de calcul n’est pas encore définitif, les ordres de grandeur sont donnés.
Le graphique ci-dessous représente les surfaces minimales nécessaires en plaine pour des vaches laitières, selon la production de lait et les apports de concentrés.
© Grangeneuve
L’aspect financier de la démarche « mise au pâturage » est relativement important: à titre d’exemple, il y a une augmentation de plus de CHF 7’000 en jeu pour une exploitation qui faisait la SRPA et qui appliquerait la « mise au pâturage » à l’entier d’un troupeau de 35 vaches laitières avec la remonte. Il vaut la peine d’analyser la faisabilité.
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