Depuis un peu plus de 20 ans, l’agriculture vit une profonde mutation structurelle. Un certain nombre d’exploitations agricoles se retrouvent ainsi sous une pression grandissante, avec des répercussions négatives tant au niveau financier qu’au niveau de la qualité de vie des membres la famille.

A partir du 1er janvier 2024, le lisier et les produits méthanisés liquides devront être épandus avec des techniques appropriées limitant le plus possible les émissions. Cette obligation s'applique à toutes les exploitations qui disposent au minimum de 3 hectares de surfaces dont la déclivité est inférieure ou égale à 18 %.

L'AFETA organise, en collaboration avec le Service phytosanitaire cantonal à Grangeneuve, le contrôle des pulvérisateurs.

Un nouveau projet a débuté dans les cantons de Fribourg et de Vaud en collaboration avec la BFH HAFL : pendant la saison d’irrigation, des bulletins réguliers seront publiés pour des régions pilotes sélectionnées, avec des recommandations d’irrigation pour les cultures typiques de ces régions.

L’approvisionnement en énergie dans les alpages ne va pas de soi, ce qui laisse encore parfois des exploitations d’estivage sans électricité ni eau courante.

Jusqu’à présent il existait trois bonnes périodes appropriées pour les nouveaux semis de prairies temporaires : dès fin mars, en plein été après les moissons et au début septembre.

Au niveau du Canton de Fribourg, il existe une répartition des rôles bien claire dans la thématique des grands prédateurs : Grangeneuve s’occupe de la protection des troupeaux alors que le Service des forêts et de la nature (SFN) s’occupe des grands prédateurs.

En automne 2023, plusieurs cas de charbon du maïs ont été relevés dans les champs de maïs fribourgeois. Quelques producteurs laitiers s’étaient ainsi inquiétés de connaître les problèmes que pouvait causer le charbon du maïs sur leur bétail.

Les organismes de quarantaine sont soumis à annonce et lutte obligatoires. Ceci permet de nous protéger d’organismes nuisibles particulièrement dangereux pour nos cultures qui n’existent pas en Suisse. Le Service phytosanitaire cantonal est responsable de la surveillance du territoire et de la lutte.