Accéder au contenu principal

Quelle place pour la détention de chevaux en zone agricole ?

7 novembre 2025
La détention de chevaux peut être une source de revenu diversifié intéressante pour les exploitations. Il convient de se renseigner quant aux différentes exigences légales, notamment sur l’aménagement du territoire, pour la détention de chevaux.

Il y a 3 catégories à différencier selon l’aménagement du territoire : la détention de chevaux à titre de loisir, la détention de chevaux sur une exploitation agricole (< 1 UMOS) et la détention de chevaux sur une entreprise agricole (généralement > 1 UMOS). De manière générale, les transformations dans les bâtiments existants sont possibles dans chacun des cas de figure et des aires de sortie stabilisées sont autorisées pour un maximum de 150m2 par cheval.

La détention de chevaux à titre de loisir concerne les sites sur lesquels il n’existe pas d’exploitation reconnue selon l’Ordonnance sur la terminologie. Il est autorisé de détenir ses propres animaux, pour autant que la charge en travail peut être assumée par le propriétaire et détenteur. Aucune nouvelle construction ainsi qu’aucune infrastructure pour l’utilisation des chevaux n’est autorisée. Par ailleurs, il n’est pas possible d’obtenir un revenu au travers de pensions de chevaux. 

Pour les exploitations et entreprises agricoles, c’est la surface herbagère qui détermine le nombre maximal de chevaux pouvant être détenus et les pensions de chevaux de tiers sont autorisées. Seules les entreprises agricoles sont autorisées à construire un paddock (max. 800m2) pour la pratique de l’équitation.

Un tableau résumant dans les grandes lignes la détention de chevaux en zone agricole est disponible ci-dessous :

© Pixabay