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Protection des troupeaux pour l’année 2024

22 mai 2024
Au niveau du Canton de Fribourg, il existe une répartition des rôles bien claire dans la thématique des grands prédateurs : Grangeneuve s’occupe de la protection des troupeaux alors que le Service des forêts et de la nature (SFN) s’occupe des grands prédateurs.

Les directives sont quant à elles essentiellement fédérales. La dernière séance interservices organisée au niveau cantonal a mis en exergue quelques points à mettre au clair concernant notamment la marche à suivre et la procédure d’envoi du SMS d’alerte en cas d’attaque mais également les indemnisations.

© Alpage à moutons ; David Stöckli

Marche à suivre en cas de suspicion d’attaque de grand prédateur :

La première chose à faire lorsqu’il y a suspicion d’attaque d’un grand prédateur sur un animal de rente est d’alerter le plus rapidement possible le garde-faune responsable de la région. En plus de cela, il est primordial de ne pas contaminer avec un autre ADN les échantillons que le garde-faune va prendre. Il ne faut donc pas toucher ou déplacer le cadavre. Il s’agit également de le protéger des charognards et autres animaux domestiques pour éviter toute contamination. Pour ce faire, il est recommandé de placer une bâche sur le cadavre. Finalement, il s’agira de montrer tous les animaux prédatés au garde-faune pour pouvoir prétendre à une indemnisation.

Indemnisation des animaux de rente prédatés :

Pour qu’un animal prédaté soit indemnisé, les conditions suivantes doivent être remplies :
1. L’animal prédaté doit avoir été vu par le garde-faune.
2. La cause du décès doit être clairement établie.
3. L’animal prédaté doit être enregistré conformément dans la banque de données sur le trafic des animaux BDTA (art. 10 al. 3 OChP ; art. 10 al. 3 OFE)
   a. Délai de 20 jours après la naissance pour les animaux de l’espèce bovine.
   b. Délai de 30 jours après la naissance pour les autres animaux à onglons.

Dans certains cas, il est possible que des animaux prédatés soient retrouvés quelques jours après l’attaque. Alors, les trois points précédents sont également de mise. Par ailleurs, l’indemnisation ne peut avoir lieu que si l’animal est retrouvé au maximum 3 jours après l’attaque initiale. Dans le cas de figure où l’un des trois points précédents n’est pas validé, l’indemnisation est impossible.

Pour les animaux blessés, les frais de prise en charge vétérinaire seront dédommagés au maximum de 150 % de la valeur de l’animal. De plus, le montant de 50.- par attaque sera versé pour les frais de transport et d’évacuation des cadavres.

© Clôture à 5 fils ; Edith Paradis

SMS d’alerte en cas d’attaque :

Le Canton de Fribourg a mis en place un système d’alerte lorsqu’il y a suspicion d’attaque d’un grand prédateur sur des animaux de rente. L’information est transmise du SFN à Grangeneuve et c’est Grangeneuve qui s’occupe de l’envoi du message. Le message est uniquement envoyé aux détenteurs de petits ruminants (ovins, caprins, alpagas) qui se trouvent à un rayon de 10 km du lieu d’attaque. Si vous détenez uniquement des bovins, vous ne recevrez donc pas de SMS alertant d’une attaque. Une bonne collaboration intercantonale permet d’alerter des cas vaudois ayant lieu aux limites fribourgeoises par exemple. Par ailleurs, il n’est pas possible de répondre au message.

Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Grangeneuve par e-mail sous Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 026 305 58 00.

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